Direzione regionale Musei nazionali Veneto

Ca Pesaro

Il grandioso palazzo, ora sede della Galleria Internazionale d'Arte Moderna, sorge nella seconda metà del XVII secolo, per volontà della nobile e ricchissima famiglia Pesaro, su progetto del massimo architetto del barocco veneziano, Baldassarre Longhena, cui si devono anche la Chiesa della Salute e Ca' Rezzonico.
I lavori iniziano nel 1659 a partire dal versante di terra, con il cortile caratterizzato dalle originali logge, che risulta completato entro il 1676; la prestigiosa facciata sul Canal Grande raggiunge il secondo piano già nel 1679, ma, alla morte di Longhena nel 1682, il palazzo è ancora incompiuto. I Pesaro ne affidano il completamento a Gian Antonio Gaspari che lo porta a termine certo entro il 1710, rispettando sostanzialmente il progetto originario

Gallerie Internazionale d'Arte Moderna 

Museo d'Arte Orientale: 10 aree espositive; superficie totale mq.1380; espositiva mq.628; depositi mq. 380

La raccolta che costituisce il museo d'Arte Orientale risale agli ultimi decenni del XIX secolo, quando Enrico di Borbone, conte di Bardi, durante il suo viaggio in Estremo Oriente ( 1887-1889) riunì quasi trentamila pezzi.

Li sistemò a Palazzo Vendramin Calergi dove risiedeva e dove volle che fosse allestita un'esposizione permanente. Alla sua morte, dopo alterne vicende, la collezione venne riconosciuta al governo italiano in conto riparazione danni di guerra. 
Nel 1925 Stato e Comune di Venezia stipularono una convenzione per sistemare il museo al'ultimo piano di Ca' Pesaro.

Nelle 7 sale dedicate al Giappone si ammirano armi ed armature da parata appartenute ai signori feudali del Periodo Edo, selle e staffe in lacca pure da parata, una rara portantina per dama, dipinti su carta e seta, abiti in seta dai preziosi ricami.

Ben due sale sono dedicate ad oggetti in lacca provenienti da corredi di nozze delle figlie di ricchi signori feudali realizzati con la tecnica del makie, la lacca dorata impiegando polvere e lamine d'oro. Gli strumenti musicali sono pure eccellenti pezzi artistici usati per l'esecuzione dei principali generi di musica tradizionale giapponese.

I pezzi appartengono prevalentemente al Periodo Edo (dal nome della capitale, Edo, l'odierna Tokyo) o Tokugawa, dal nome della casata shogunale che resse le sorti del paese per oltre duecentocinquanta anni garantendo all'arcipelago un periodo di relativa pace, caratterizzato da un quasi completo isolamento, ma non mancano opere più antiche, come per esempio una coppia di statue lignee del periodo Kamakura (1185-1333), o lame del periodo Muromachi (1392-1568).

La sezione cinese espone giade e porcellane di diverse manifatture e un prezioso rotolo dipinto.

Nella sala dedicata all'Indonesia si trovano rari kris, tessuti batik e marionette in cuoio del wayang, il teatro delle ombre indonesiano.

Sono a disposizione del pubblico schede di sala in italiano, inglese, francese, due CD sulla storia della collezione La collezione Bardi da raccolta privata a museo dello Stato (15') e sulla lacca giapponese Makie, la lacca dorata . Tecnica e restauro (9') pure in italiano e inglese.

 

Con ItalyArt è possibile una visita virtuale al Museo

Disponibile la Guida al Museo d'Arte orientale di Venezia

Per approfondire, una bibliografia di base sul Museo d'arte Orientale di Venezia (clicca QUI)

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Ca’ Pesaro

Ce magnifique palais, maintenant siège de la Galerie Internationale d’Art Moderne et du Musée d’Art Oriental, a été bâti dans la deuxième moitié du XVIIe siècle, par la noble et riche famille Pesaro. Son projet est du grand architecte du baroque vénitien Baldassarre Longhena, qui est responsable aussi de l’Église de la Vierge et de Ca’ Rezzonico.

Les travaux commencent en 1659 à partir du coté à sud, avec sa cour caractérisée par les loges originales, qui résulte achevé vers 1676. La façade prestigieuse qui regarde sur le Grand Canal atteint le deuxième étage déjà en 1679, mais, au moment de la mort de Longhena en 1682, le palais n’est pas encore terminé. Les Pesaro en chargent la réalisation à Gian Antonio Gaspari qui le finalise vers 1710, en respectant essentiellement le projet originaire.

Le Musée d’Art Oriental

Le Musée d’Art Oriental : 10 espaces d’exposition ; surface totale de 1380 m2 ; surface dédiée à l’exposition : 628 m2, entrepôts : 380 m2.

La collection qui constitue le Musée d’Art Oriental remonte aux dernières années du XIXe siècle, quand Henri de Bourbon, Comte de Bardi, rassemble presque trente mille pièces pendant son voyage en Extrême Orient (1887-1889).

Il les installe au Palais Vendramini Calergi où il demeurait et où il a voulu que l’on réalisait une exposition permanente. À sa mort, après plusieurs événements, la collection a été reconnue en compte de réparation des dommages de guerre au Gouvernement italien. En 1925 l’État et la Mairie de Venise établirent une convention pour installer le Musée au dernier étage de Ca’ Pesaro.

Dans les sept salles dédiées au Japon, on peut admirer des armes et des armures de parade qui appartenaient aux seigneurs féodaux de l’époque d’Edo, des selles et des étriers en laque de parade, une rare chaise à porteurs pour femme, de peintures sur papier et sur soie, des habits en soie richement décorés.

Deux salles sont dédiées aux objets en laque qui proviennent des trousseaux de mariage de filles de riches seigneurs féodaux réalisés à la technique du Makie, une laque dorée, en employant de la poudre ou de la feuille d’or. Les instruments musicaux sont aussi des excellents objets d’art utilisés pour l’exécution des principaux genres de musique traditionnelle japonaise.

Les objets appartiennent essentiellement à l’époque d’Edo (du nom de la capitale Edo, aujourd’hui Tokyo) ou Tokugawa, du nom de la maison de shōgun qui présidait aux destinées du pays pendant plus de 250 ans. Elle a assuré à l’archipel une période de paix relative, caractérisée par un isolement quasiment total.
Par contre, on trouve aussi des œuvres plus anciennes, comme par exemple un couple de statues en bois de l’époque de Kamakura (1185-1333), ou de lames de l’époque de Muromachi (1392-1568).

La salle chinoise présente de jades et de la porcelaine de différentes manufactures et une précieuse peinture sur soie.

Dans la salle dédiée à l’Indonésie on trouve de rares kris, de tissus batik et de marionnettes en cuir du wayang, le théâtre des ombres indonésien.

Sont à la disposition du public de fiches de salle en italien, en anglais et en français, et des vidéos sur l’histoire de la collection : « La collection Bardi, de collecte privée à musée de l’État » (15’) et « La laque japonaise makie, la laque dorée. Sa technique et sa restauration » (9’) en italien et en anglais.